Harmonisation des bourses des Formations Sanitaires et Sociales

la Région Ile-de-France s'engage au-delà du décret de décembre 2016

Publié le 10 février 2017

La Région Ile-de-France s'engage pour les Formations Sanitaires et Sociales en allant au-delà du décret de décembre 2016 qui revalorise les bourses dans les formations sanitaires du supérieur en alignant leur barème sur celui de l'enseignement supérieur.

Alors que le nouveau dispositif du gouvernement exclut les élèves en formation de niveaux V et IV (aide-soignant, auxiliaire de puériculture et ambulanciers) ainsi que les étudiants en travail social (assistant de service social, éducateur de jeunes enfants, éducateur spécialisé...), la Région Ile-de-France a décidé de ne pas les différencier de ceux du sanitaire supérieur. Dès aujourd'hui, elle décide donc d'aligner aussi les niveaux de bourses pour ces élèves.

La Région Ile-de-France met également en place un nouveau barème en faveur de certains étudiants boursiers, notamment ceux en situation de handicap ou orphelins. Ainsi, plus de 80% des étudiants boursiers vont pouvoir bénéficier de bourses plus élevées. Ils étaient auparavant pénalisés car leur situation personnelle ne figurait plus comme un critère de discrimination positif du CROUS.

Avec ces mesures, le gain pour les étudiants boursiers peut aller jusqu'à plusieurs centaines d'euros (environ 600€).

Ces décisions sont des mesures d'équité et de justice sociale, en particulier pour ces étudiants en Formation Sanitaire ou Sociale dont on sait qu'1 sur 6 est boursier. Elles contribueront à maintenir le pouvoir d'achat des étudiants les plus en difficulté et leur permettront de suivre leur formation dans des conditions favorables. Ces mesures soulignent une nouvelle fois l'engagement fort de la Région Ile-de-France pour les Formations Sanitaires et Sociales, un secteur crucial qui constitue une véritable mine d'emplois.

La Région Ile-de-France consacre ainsi plus de 195 millions d'euros par an à la formation des travailleurs sociaux, des sages-femmes et des professionnels du secteur paramédical (en progression de 2,2 millions d'euros pour 2017).