Morgan CAILLAULT, interne à Tours, qui entame son mandat en tant que président de l'ISNAR-IMG

Après la tempête, l'ISNAR-IMG hisse la grand-voile

Publié le 15 juin 2020

Ce week-end se déroulait le Conseil d'administration de l'ISNAR-IMG, en dématérialisé, par respect des mesures sanitaires. Celui-ci a signé la fin du mandat du trio composé de Marianne CINOT, Charlotte BOZEC et Matthieu THOMAZO, qui a débuté par les mouvements de grève de fin 2019, ayant montrés la capacité de mobilisation de notre réseau. Par la suite, la crise sanitaire liée à la COVID-19 a confirmé l'engagement sans faille des Internes de Médecine Générale.

C'est donc Morgan CAILLAULT, interne à Tours, qui entame son mandat en tant que président de l'ISNAR-IMG. Un début marqué par l'actuel Ségur de la santé durant lequel notre structure porte les revendications des Internes de Médecine Générale. Conditions de travail, revalorisation salariale... Nous serons vigilants à ce que cette concertation aboutisse à des résultats concrètes. Ce Ségur, sera le premier témoin de notre investissement.

Mais, parce que les Internes de Médecine Générale d'aujourd'hui sont avant tout les soignants de demain, nous souhaitons que ce mandat soit une opportunitée pour améliorer ensemble notre système de santé.

En tant que futurs médecins généralistes, nous souhaitons développer un exercice coordonné à notre image. Nous tisserons des liens entre les professionnels de santé en ville et avec l'hôpital. La coopération interprofessionnelle, les parcours de soins, le lien ville-hôpital seront donc au cœur de nos préoccupations.

L'avènement de cette pratique interconnectée nécessitera avant tout des outils adaptés à la communication et à l'échange entre professionnels médico-sociaux et patients. La médecine 2.0 et sa réflexion sur les outils numériques, notamment leur interopérabilité et le développement du Dossier Médical Partagé, trouveront aussi leur place dans nos axes de travail.

L'annonce du financement d'un cinquième risque concernant la dépendance par la sécurité sociale l'a confirmé : le grand âge et la perte d'autonomie sont des sujets de premier plan. Afin de pouvoir prendre soin de manière optimale de cette population, nous avons besoin de construire un système de santé articulé autour des pratiques précédemment évoquées. Nous nous emploierons donc, tous ensemble, à apporter des solutions concrètes à ces problématiques.

Enfin, car notre génération ne peut rester simplement témoin du changement climatique et de ses conséquences, nous souhaitons marquer ce mandat par un engagement fort dans une démarche écologique. Par une réflexion sur notre impact en tant que structure, et en tant que médecins généralistes, nous serons force de propositions sur ce sujet, qui doit encore trouver sa place dans la pratique médicale de demain.

Formation, conditions de travail, système de santé, aussi nombreux que soient les défis à relever en cette période de reconstruction, notre engagement sera à la hauteur des attentes des Internes de Médecine Générale.