Les médecins se mobilisent pour la défense de la médecine générale

A l’initiative de MG France, le Front Généraliste se réunissait le mercredi 19 novembre pour la défense de la médecine générale

Publié le 20 novembre 2014

Le Comité directeur de MG France a lancé le 2 octobre dernier le mouvement de fermetures des cabinets sur un mot d'ordre unique, il faut sauver la médecine générale.
Ce mouvement débutera le 23 décembre prochain. Il se prolongera par une journée de fermeture le 6 janvier, anniversaire de la dernière revalorisation de nos honoraires.
Démographie en chute accélérée*, honoraires non revalorisés, missions confiées à d'autres professions par la loi de santé, formation continue en panne, formation initiale sans moyens, les médecins généralistes s'interrogent sur les intentions des pouvoirs publics à leur égard. Où est la stratégie d'investissement sur les soins primaires affichée par le gouvernement ?
Ce diagnostic est porté par l'ensemble des structures de médecine générale. Des étudiants sans enseignants aux médecins généralistes sans moyens, l'exercice de la médecine générale est devenu une course d'obstacles.
MG France n'entend pas laisser disparaitre les problèmes spécifiques des médecins généralistes derrière toutes les autres revendications qui se multiplient actuellement.
Quand bien même la loi de santé serait retirée, la médecine générale n'en serait pas sauvegardée pour autant.
Il revient aujourd'hui au monde professionnel et syndical des médecins généralistes de réaffirmer ensemble que notre objectif prioritaire est la défense commune de notre profession menacée de disparition démographique. La situation est grave, ainsi qu'en témoigne la recherche infructueuse d'un médecin traitant, première cause de saisine des médiateurs des caisses d'assurance maladie.
MG France compte sur la mobilisation de toutes les structures autour d'un seul mot d'ordre, la défense de la médecine générale et de l'accès à un médecin généraliste traitant pour tous.
* : La chute de la densité des médecins généralistes est de 8,5% en dix ans (2005 - 2014)